Un poème de Geneviève F.
Ce que j’ai trouvé…
Un sentiment étrange
Est né depuis le confinement
D’abord, je vis lentement
J’ai le Temps.
Je l’espérais, je l’attendais
Car je savais
Que ce que je vivais
N’était pas ce qui m’importait.
Il y avait, au fond de moi
Une voix qui proposait sa loi
Et m’invitait à aborder
Et regarder enfin ce que je voulais.
Je me suis mise à aimer
Être enfermée et coupée
De tout ce qui m’entraînait
Et m’emmenait loin de qui j’étais.
Libre et apaisée,
Je Nais enfin de cette vie si occupée,
Je respire, comme… évadée
De tout ce qui m’emprisonnait !
Autour de moi, la montagne magique
S’enracine, magnifique.
Mes yeux ranimés,
La contemplent émerveillés.
Dans le jardin, en face,
J’entends les oiseaux chanter.
Ils ont récupéré leur place
Et leur espace retrouvé.
Esclave et conditionnée,
Longtemps j’ai cherché cette réalité.
Malheur et bonheur emmêles,
C’est la terrible Fatalité qui me l’a révélée.
Maintenant, jamais plus je ne pourrai
Me couper de Ce que j’ai trouvé !
Geneviève F.